La
"Filterie de coton" : Mercerisage et Teinture |
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Usine
Thiriez de Loos |
Après le retordage,
ennoblissement des bobines par "blanchiment" ou "teinture".
S'effectue généralement dans des autoclaves à
cycles entièrement programmés.
Le traitement des écheveaux coton débute
par un "mercerisage", qui assure brillance et résistance
à ces fibres naturelles
Coton perlé DMC :
"Au cours de sa fabrication, le fil est peigné et gazé
avant d'être mercerisé deux fois. Ce double mercerisage
lui donne ses superbes reflets perlés. Le fil est souple,
soyeux, ne peluche pas et ne vrille pas
"
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Opérations :
- "Blanchiment"
- Le but du blanchiment est de rendre le tissu ou coton blanc, propre,
hydrophile et neutre.
La décoloration peut se faire à l'aide d'eau oxygénée,
de chlorite de soude ou de javel
- "Flambage"
- On brûle les duvets du fil pour le rendre plus uni et donc
plus brillant.
- "Mercerisage" :
- le fil ou le tissu est trempé dans un bain alcalin. Les
fibres gonflent, s’arrondissent et prennent un aspect lustré.
Leur pouvoir de rétention des colorants augmente. Les tissus
mercerisés sont plus compacts et plus résistants que
ceux qui n’ont pas subi cette opération.
- "Teinture"
- Passage de l’étoffe dans un bain de colorant ou impression
(réalisation d’un motif monochrome ou polychrome) ont
un but esthétique et décoratif. Le fil peut cependant
être teinté directement avant le tissage ou le tricotage
afin de pouvoir obtenir des effets particuliers (bandes, carreaux
pour l’écossais…).
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John
MERCER |
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coton
mercerisé |
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Rappel historique :
- 1850 : le Mercerisage
- Stage d'un fils DOLLFUS à Manchester, en Angleterre,
dans le laboratoire d'une usine textile; il y rencontre un
chimiste, John MERCER.
- En 1844, un certain jour, tandis qu'il filtre de la soude
caustique, opération banale et habituelle, à
travers un filtre en papier, MERCER fait la constatation suivante
: le filtre en papier a gonflé. Or, les fibres de ce
filtre en cellulose, comme le coton, sont devenues brillantes.
faisant le rapprochement avec le coton, il prend une touffe
de coton, l'imprègne de soude et l'étire : il
découvre sur le coton les mêmes réactions
que sur le filtre. Ainsi est découvert le "mercerisage"
: plongées dans la soude caustique, puis étirées,
les fibres de coton deviennent brillantes, ont une meilleure
affinité tinctoriale et une plus grande résistance
dynamométrique.
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- Le jeune stagiaire DOLLFUS, à son retour à
Mulhouse, en parle à son père, qui perçoit
immédiatement les potentialités, aussi bien
pour le tissu que pour le fil. Aussitôt, DMC achète
à John MERCER son brevet déposé en 1851".
- 1862
: le glaçage
- THIRIEZ
est la 1ère société en France à
fabriquer les fils pour machine à coudre et dépose
un brevet pour une machine à glacer les cotons fins
- machine inventée par un THIRIEZ, avec sa femme, dans
leur cuisine, à partir d'une sauce permettant de glacer
le fil de lin.
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Sources
:
- "DMC
au fil du temps", par Philippe Leclercq, 1991
- sites : www.cirad.fr, www.coudre-broder-tricoter.com,
www.lancashirepioneers.com
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Séchage |
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