- MACHINE A MERCERISER
Au moment où l’on commençait à se préoccuper du mercerisage
qui avait fait son apparition en Allemagne sous la forme de cotons perlés déjà
bien traités, il s’agissait de savoir si on était en droit de disposer des
brevets pris antérieurement. La Compagnie Lyonnaise des matières colorantes
(allemande) où nous prenions nos produits, avait promis à Monsieur M. FRINGS de
lui dire secrètement et verbalement à Lyon que le brevet mercerie était tombé
dans le domaine public et qu’il n’avait à tenir aucun compte du brevet allemand
de Mercer, d’origine anglaise, l’inventeur du procédé, n’avait pu exploiter son
brevet et ne s’était pas rendu compte de son importance pour l’avenir.
Ayant acquis la certitude
de pouvoir faire le mercerisage avec les données du brevet, Monsieur FRINGS
partit de suite à Troyes avec Monsieur GRENIER pour voir fonctionner chez
MARROT la première machine Kleinwefers marchant par pression ou essorage avec
la soude caustique. Cette machine ne fabriquait pas régulièrement.
Monsieur GRENIER fut
chargé de construire une machine avec rouleaux tendeurs trempant dans la soude
caustique et avec rinçage à l’eau chaude. Cette machine fut brevetée et appelée
« La Parisienne ». Elle ne produisait que 8 kilos par heure et on la
reconnaissait supérieure pour les numéros fins ; elle nous permit de
lancer, les premiers en France, les cotons mercerisés perlés et à coudre. Cette
machine double face contenait en germe toutes les idées et les dispositifs qui
ont été appliqués depuis sur les machines les plus modernes.
Aussitôt la vente des
perlés commencée, la Maison D.M.C. nous faisait demander directement une boîte
de chaque couleur ; d’autres fabricants nous suivirent dans cette
fabrication.
« La
Parisienne » se construisait chez Dehaître qui nous réservait une
redevance sur chaque machine livrée. Son apparition fit baisser le prix de la
machine Kleinweifers de plusieurs milliers de francs.
Les Suisses allemands qui
avaient vu le parti qu’on pouvait tirer en copiant les dispositifs des rouleaux
et la manière ingénieuse installée pour la récupération des premières eaux de
rinçage chargées en soude
caustique à un degré intensif permettant d’évacuer ensuite les eaux n’en contenant
plus qu’une faible partie, construisirent la machine Hahn plus robuste et
pouvant produire environ 12 kilos de coton mercerisé à l’heure. Cette dernière
machine fut elle-même améliorée plus tard et adoptée par les maisons D.M.C. et
C.B. ; et autres.
La grande machine suisse
Henziker vint prendre la place de ses devancières à cause de ses
perfectionnements et de sa grande production : 45 kilos à l’heure.
Enfin, sur notre demande,
la maison BONNET et LYON construisit pour Vitry une
machine permettant pour la première fois de travailler les écheveaux à longs
tours, produisant 25 kilos en mercerisage et 50 kilos en caustification.
- MACHINE A PELOTONNER 12 TETES
Monsieur V. GRENIER avec sa
longue expérience du pelotonnage construisit cette machine avec tous les
perfectionnements connus et pratiquée par d’autres fabricants avant la guerre.
Telle qu’elle a été construite à l’origine, telle elle est restée aujourd’hui, un modèle de production et de solide construction. Cette machine
nous rend de grands services et travaille avec économie puisqu’elle remplace la
production de 4 ou 5 ouvrières habiles suivant les genres qu’elle fabrique.
- MACHINE A SECOUER LES ECHEVEAUX
Les écheveaux après le
passage de l’apprêt étaient secoués par une équipe d’hommes dont la fatigue à
la fin de la journée se traduisait par un travail moins soigné. Monsieur
GRENIER étudia une machine à secouer qui rend de grands services et qui procure
l’économie de 8 à 10 hommes par jour
- MACHINE
HYDRAULIQUE
Permettant d’essorer rapidement une masse de coton sortant des
cuves avec un dispositif spécial.
- COMPTEUR
POUR MACHINES LEESON
Ce compteur que les Américains n’avaient pas pu nous
fournir nous permettait de mesurer les longueurs exactes des fusettes et des
tourniquets. Les broches de ces
machines ont été disposées par nous pour faire 2 et 3 unités par broche.
- MACHINE POUR
L’ESTAMPAGE DE NOS CARTES « TOURNIQUET BREVETE »
Cette machine à grand
rendement nous a permis de supprimer l’estampage à bras, plus coûteux, pratiqué
précédemment pour cet article.
- TRANSPORTEUR
DES ECHEVEAUX D’UNE CUVE A L’AUTRE
Appareil de
grande économie que Monsieur FRINGS avait vu fonctionner chez CLARK A PAISLE et qui a été construit par Messieurs GRENIER et
GAMBIER.
- MACHINE A TAPER ET LAVER LE COTON style="margin-left:36.0pt;text-align:justify;
text-indent:-36.0pt">
Au moyen d’un bras automatique en caoutchouc et dispositif
d’arrosage d’eau de savon pour remplacer la batteuse de la ménagère
- MACHINE
A TORSADER LES COTONS PERLES
Cette machine permet de faire plus vite et
plus régulièrement la torsade des écheveaux de perlés pour la vente spéciale,
dans ce genre assez employé. Messieurs CARTIER BRESSON l’ont fait installer à Pantin
- MACHINE
A RETORDRE LA GANSE
C’est sur ses indications que fut construite cette
machine chez WALKER de Lille et qui était intéressante pour certains numéros de
ganse ne pouvant se retordre sur des continus
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